Politique, argent, puissance, corruption, Deux hommes en guerre balaye large dans ce tome 2 du diptyque signé par Desberg, Moniquet et dessiné d’un trait sans concession par Jef. Calife à la place du calife, ou président c’est du pareil au même. Il y a un prix souvent à payer et se faire manipuler n’est pas exclu. Un ancien de la DGSE devenu privé va faire cause commune avec un candidat aux plus hautes fonctions à qui il avait déjà sauvé la vie. Charles Weber va protéger Jacques Dufeutel et au passage refaire connaissance avec son propre passé. Du Desberg grand cru, bien balancé et noir à souhait.
On monte en puissance dans ce tome 2 et Weber n’y va pas de main morte. Pas de sentiments d’un bord comme de l’autre. Politique sécuritaire, dérives totalitaires, on est dans une actualité tout à fait plausible. Voix off de Weber, échanges d’otages, et quelques cadavres en puissance. Les méchants dégustent mais il n’y a pas de vrais gentils. Le dessin de Jef est parfait pour cette intrigue à tiroir bien montée. Weber joue ses dernières cartes. A qui faire confiance dans des démocraties corrompues à la portée de régimes extrêmes ? Un exemple à méditer.
Deux Hommes en guerre, Tome 2, La trahison d’état, Le Lombard, 12,45 €
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