Juin 1917, la guerre s’éternise depuis 1914. Ils étaient partis huit du même village Ils vont vivres ou survivre à toutes les grandes étapes et tournants de la Grande Guerre, la Der des ders. Les tanks, les gaz, les mutineries et les fusillés pour l’exemple, Corbeyran et Le Roux continuent leur fresque dont la grande force est le côté si humain, si crédible et poignant. A l’aube de 2018 et donc du centenaire de la fin de la première guerre mondiale il y aura encore deux albums pour boucler le cycle 14-18 jusqu’au 11 novembre. Une série qui continue à s’imposer sans la moindre difficulté en alliant rigueur historique et part romanesque tout à fait crédible car basée sur la réalité.
Un épisode dramatique sur tous les plans et les fronts. Des souvenirs qui vont marquer à jamais ces hommes, au moins ceux qui en reviendront. Pour certains ils ne s’en remettrons jamais. Le dessin de Le Roux est riche, précis, bien documenté et il parfaitement rendu l’atmosphère des combats et des tranchées. Il y aura inévitablement les question sur l’après et le retour à la vie dite normale. Dans ce tome 8, Corbeyran a commencé à les aborder avec tact et émotion.
14-18, Tome 8, La Caverne du dragon (Juin 1917), Delcourt, 14,50 €
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