Taj, des déboires et des hommes

Il ne sortira que le 18 août mais on n’a pas résisté à en parler un peu avant histoire de sourire un brin en cette période estivale qui tourne bizarre. Taj est un survivant, pas des plus beaux, qui cherche une planète accueillante. Et il va avoir du mal le Taj pas mahal. Car il va tomber sur des spéciaux, pas sympas ou tares que lui ont concoctés ses parents Olivier Supiot et Damien Geffroy au dessin avec des histoires courtes publiées dans Fluide. Une victime qui a bon fond le Taj.

Les déboires intersidérants de Taj le survivant

Un rescapé, le dernier de sa lignée, et il se balade dans l’espace à la recherche du paradis perdu. Il a échappé à tout. Enfin presque. Il veut apporter la paix, la connaissance et il débarque sur la Terre. Sauf que. Il va devoir se bouger le Tal. Sur Jawanâ Din on chasse le Krübs, un bestiau malin et les trois pisteurs vont tomber sur un os, à grandes dents. Sacré Krübs. Chez Glam’fer on trouve de tout comme aux Galeries Lafayette. Pour un Terrien c’est le bonheur à moins que de client on ne devienne marchandise. Enfin à voir de plus près. Il fait même du surf le Taj sur un océan mauve. Faut quand même faire gaffe au spot mais il a de la ressource.

On y va très gaiement avec des malappris, des abrutis et un Taj royal qui va en voir des vertes et des très mures. Le dernier livre au monde est cochon, la justice génétique s’affiche avec un échappé de Star Wars, que du bonheur dans un univers où pour la paix et tranquillité on repassera. L’humour par contre est de la revue. Vive le Darwin paradoxe et les poules à neurones. Comme il dit le Taj c’est trop mortel d’être un survivant. Que du bonheur.

Les déboires intersidérants de Taj le survivant, Fluide Glacial, 15,90 €

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