Pour toute une génération Romain Gary restera l’écrivain d’un double Prix Goncourt mais aussi, comme Kessel, un homme de combat, de charme, un modèle auquel il était tentant de vouloir ressembler. Dire que Roman Gary avait du talent est d’une rare platitude. En illustrant La Promesse de l’aube (Futuropolis Gallimard) , roman autobiographique de Gary, Joann Sfar s’inscrit dans la fidélité à l’homme, à son parcours atypique, à son courage jusqu’au-boutiste, à son élégance aussi bien intellectuelle que physique.
Quand Gary ne se sentira plus en phase avec son temps et son âge, il s’en ira avant que la mort ne décide pour lui. Cette fin aussi ajoute à son mythe, à sa gloire. Gary aimait son pays d’adoption pour lequel il avait mis sa vie en jeu aux commandes de son bombardier. Comme le dit Sfar, Romain Gary savait se révolter. On vous le dit, cet homme était admirable. Il faut caler sur ses genoux le beau pavé de cette Promesse de l’aube et son texte intégral, bien épais et bien lourd, lire les pages, plonger au cœur de l’âme de Gary, et de Sfar réunis pour ne plus faire qu’un.
La Promesse de l’aube, Futuropolis Gallimard, 39 €
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