Les récits autobiographiques sont difficiles à écrire, à mettre en images, et donc, malgré toute la bonne volonté de l’auteur, ne sont pas toujours des réussites. Mais quand la partition fonctionne et déroule une mélodie sans fausse note, alors le pari est réussi. C’est le cas de Jean-Sébastien Bérubé qui, avec Comment je ne suis pas devenu moine, raconte avec un luxe de détails, une précision de chaque instant et émotion son voyage au Népal puis au Tibet. Mais attention, il a réfléchi, appris le bouddhisme auquel il adhère et au passage le tibétain.
Ce qui ressort le plus dans ce voyage initiatique est à la fois le courage de Jean-Sébastien et l’ambiguïté de ce Disneyland du bouddhisme comme le nomme Bérubé. Tibet et Chine, une vision que l’Occident a rendu manichéenne, sans nuances. Une très grosse dose de sincérité, une approche honnête, Bérubé sait se moquer de lui-même et revenir sur des idées reçues avec un recul qui peut le faire souffrir. Et puis il y a ce bégaiement qui pourrit la vie de Jean-Sébastien Bérubé, peut-être une des causes profondes d’un mysticisme qui pourrait permettre de le régler. Au total on ne lâche pas ce bouquin dont le dessin s’impose sans prétention. Jean-Sébastien est un gentil qui revient de loin en ramenant avec lui un superbe témoignage humaniste.
Comment je ne suis pas devenu moine, Futuropolis, 29€
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