Buck Danny va-t-il empêcher que la Chine engage une guerre contre le Japon et les USA ? Lady X, diabolique brune désormais coulée dans une combinaison noire mène la danse. Mais Buck, Tumbler et le toujours aussi gaffeur Sonny Tuckson vont lui mettre des bâtons dans les turbines avec l’aide d’un vaillant pilote japonais et sa sœur. Formosa et Zumbiehl avaient déjà retrouvé le chemin d’un Buck Danny beaucoup plus conforme aux fondamentaux avec l’album précédent La Nuit du spectre. Avec cette fin du diptyque, Defcon One, ils maintiennent le cap d’un Danny dans la tradition Hubinon et Bergèse. Le monde et la paix seront sauvés.
Action, belles scènes en vol, avions parfaits au rivet près et les trois amis ballotés au grès d’un scénario nerveux qui aligne toutes les bonnes recettes, rien à dire si ce n’est que Buck Danny a pris son allure de croisière. Lady X en est l’un des éléments les plus importants de la série. Bien relookée la méchante la brune a-t-elle quelques sentiments pour son ennemi mortel de colonel, allez savoir. Vieux débat. Un véritable serpent la Lady mais elle est incontournable. Des dialogues un peu moins techniques, malgré quelques Christ sake ou Gosh de trop. Buck passe du cockpit aux hommes grenouille et Lady X est prise au piège. Pas pour longtemps. Prochain album Vostok ne répond plus. Danny dans les glaces ou dans l’espace ? Dans les deux cas ce sera face aux Russes et Lady X.
Buck Danny, Tome 55, Defcon One, Dupuis, 12 €
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