Elle a été la première femme à être reconnue par l’Académie, en un mot l’égale des peintres hommes. Ce qui en ce XVIIe siècle en Italie relève du sacrilège ou du miracle, au choix. Certes Artemisia est issue d’un milieu artistique, son père est connu. Le Caravage défraye la chronique et la gamine prépare les couleurs de son père qui accepte qu’elle apprenne seule son métier. Une têtue cette jeune fille dont Nathalie Ferlut raconte la vie, le parcours et la volonté à toute épreuve. Tamia Baudouin a donné un relief tout particulier à ce personnage hors normes, un regard, une finesse de trait, une sorte de possession qui lui donnera la force de s’imposer ce qui ne sera pas simple tout au long d’une vie dramatique. Parution le 16 août.
La suite sera sa victoire. Elle rentrera à l’Académie devenant un membre à part entière d’une gilde respectée. Elle pourra vendre ses œuvres. Artemisia est une révolutionnaire avant l’heure, un femme de talent qui ne peut accepter que son sexe l’empêche d’être reconnue. Même si souvent ses œuvres seront attribuées à son père. Son viol est la clé de son inspiration. On la connait peu. Il fallait bien qu’on puisse la redécouvrir et lui rendre hommage. Le très beau dessin enluminé de Tamia Baudouin et le récit de Nathalie Ferlut ont atteint leur but. On est sous le charme. Un rappel, le prix Artemisia co-fondé en 2007 par Chantal Montellier et Jeanne Puchol a pour objectif de mettre à l’honneur la production féminine dans la bande dessinée pour le scénario et/ou le dessin.
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