Les Arts et Métiers et Enki Bilal, l’histoire d’un coup de foudre. Et une matérialisation de cette très forte et authentique passion, une exposition Mécanhumanimal. Un nom, un prénom trouvé par le géniteur. Mélange de la mécanique, celle que l’humain invente, et l’animal auquel il peut s’identifier, voire s’assimiler, s’identifier. Une exposition, cela doit se voir, se découvrir, s’explorer, on se laisse investir par le souffle de l’auteur. Depuis début juin et jusqu’en février 2014, Enki Bilal respire et vit aux Arts et Métiers à Paris.
Où est la réalité, la fiction ? Mécanhumanimal est une pièce, un dialogue enivrant entre Bilal et la science, les objets des Arts et Métiers qui dans une scénographie originale se répondent, se mêlent, s’offrent ou s’affrontent. Bilal a le génie de l’inventeur, celui de ses mondes hors mode, le crayon et le pinceau inspiré. L’album prolonge l’exposition. On s’y plonge, on lit, on feuillette, on fixe le détail. On retrouve ses albums Animal’z, La Foire aux immortels, Trente-deux décembre, Rendez-vous à Paris, Julia et Roem, Un Siècle d’amour, Partie de chasse.
Bilal aux arts et Métiers, le livre le montre parfaitement, c’est un univers. Bilal, deux ex machina, une formule qui tient la route pour résumer Mécanhumanimal. La direction ainsi que l’introduction générale de l’ouvrage sont assurées par le commissaire de l’exposition, Benoît Mouchart assisté de Gaëtan Akyuz.L’exposition a été réalisée en partenariat avec le Festival d’Angoulême.
Toute la diversité de ses travaux s’y trouve : une centaine de planches originales, de dessins et de toiles sont présentés, ainsi qu’une sélection d’objets, étonnants et rarement exposés, sélectionnés par Enki Bilal et issus des collections du Musée des arts et métiers.
Mécanhumanimal, Casterman, 27 €
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