Un album de saison, un ado qui part passer ses grandes vacances chez ses grands-parents. A reculons car pas de réseau, ni de TV, que la campagne, dans un futur pas si lointain. Game au vert, oui game over en traduction, est plein d’humour et de sensibilité. Daniel ne sait pas qu’il va trouver le vrai bonheur loin de ses jeux vidéo, de la ville bétonnée. Damian au scénario lui a préparé toute une bande de copains et un belle aventure magique, un conte dont il va être le héros sous le dessin et les couleurs d’Esteban Hernandez. L’album parfait pour l’été.
Les Vayos ce sont les grands-parents de Daniel qui vit dans une ville du futur. Quinze jours chez eux pour les vacances d’été et c’est la première fois qu’il quitte la ville. Choc car la montagne paumée il ne connait pas. Ses mamans l’ont prévenu, pas de web dans la forêt. Un grand-père qui a tout prévu mais Daniel et le retour à la terre, compliqué. Pas de lave-vaisselle et Daniel est triste face à l’épreuve. Départ des mamans et Papi qui lui montre des jeux de société à l’ancienne. Pas gagné quand débarque la fille des voisins, Selva qui va changer la donne pour Daniel. D’autant qu’une très curieuse et magique dame louve frappe le soir à la porte.
Damien aura des défis à relever, des aventures à vivre comme on le faisait pour notre plus grand bonheur sans consoles, sans égoïsme, avec des copains, en s’inventant des histoires. Tout est charmant dans ce Game au Vert où il y a une belle complicité intelligente pour que Daniel décroche. On n’en dit pas plus. La Louve est la reine de la fête et Daniel redécouvre les joies simples, la gentillesse. Le dessin est parfaitement adapté au récit, joyeux, poétique et souriant. Que du bonheur.
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