C’est au moment même où sort le dernier Jonathan, La Piste de Yéshé, que les éditions Maghen publient À l’heure où les dieux dorment encore. Un belle façon de rendre hommage à Cosey avec un ouvrage qui tient du carnet de route et d’un journal qu’il aurait écrit tout au long du parcours de son héros, de ses autres albums. Une somme de dessins, d’œuvres diverse sous la houlette artistique et la conception graphique de Vincent Odin. On pourrait aussi parler d’un art-book mais à ceci près qu’il y a une part très intime, personnelle dans ce recueil qui replace aussi l’œuvre de Cosey dans son contexte, dans ses albums, ses sources d’inspirations. Du 11 novembre au 11 décembre 2021 les dessins originaux seront exposés à la galerie Maghen à Paris.
De voyage en raids lointains, de sa Suisse au Tibet, des croquis pris sur le vif, un coup de crayon impressionnant de réalisme mais aussi de fraicheur. On feuillette avec gourmandise ces pages qui vont évoquer A la recherche de Peter Pan. Travaux préparatoires, les Alpes bernoises, Lausanne. La montagne est reine chez Cosey, en couleur. Barcelone, Saint-Paul-de-Vence, Cosy annote ses dessins part vers les Cyclades, Corfou. Le Japon aux aquarelles chatoyantes et le Tibet où Jonathan débarque évidemment. On passe par la Birmanie, on parle de couleur sans oublier Tillieux, Morris, Pratt… Et Mickey avec sa Minnie.
Une façon de retrouver la mémoire, celle de Cosey sur des couleurs sans pareilles, sur un long chemin parfois initiatique. Des souvenirs si nombreux, riches et exaltants, À l’heure où les dieux dorment encore est un de ces rares portraits d’auteurs qui ont une âme authentique, qui s’imposent sans détour et toute simplicité, talent. C’est du grand Cosey dans le texte et le dessin. Avec une poésie toujours très présente.
À l’heure où les dieux dorment encore, Éditions Maghen, 49 €
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