Elle de retour la plus fantasmée des héroïnes de BD. Brune, échevelée, dénudée, embarquée dans des aventures où son corps joue les premiers rôles, Druuna reprend du service dans les grandes plaines de l’Ouest. On ne sait pas trop comment elle y arrive mais cela ne va pas passer inaperçu. On y ajoute des créatures caparaçonnées et virulentes, des clones, un bidule nain et une copie conforme de Klaus Kinski. Il fallait bien tout ça pour relancer la pauvrette encore que, le plus souvent, son physique lui serve de laissez-passez. Celle qui vient du vent a mis un sacré bout de temps à souffler sur les steppes. Paolo Eleuteri Serpieri a attendu un quinzaine d’années mais, on se rassure, Druuna n’a pas pris une ride et même peut être un tour de poitrine à la hausse. Pour public averti.
Le dessin de Serpieri est le véritable intérêt des aventures époustouflantes de la belle Druuna. Elle va retrouver Doc et se demander qui elle est vraiment en voyant son double. Le monde ne serait plus qu’un amas de clones sans humains ? Une question à laquelle Druuna aimerait bien répondre. On finit par des archives érotiques assez softs, de belles aquarelles, des croquis et des planches originales. Le talent de Serpieri est toujours au rendez-vous. Bien tourné tout ça.
Druuna, Tome 5, Celle qui vient du vent, Glénat, 15,50 €
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