La créature du lac, David Lean, Sir Alfred pour les cinéphiles, Fellini aussi pour certains des personnages comme Giuletta, ou des influences plus littéraires, comme le dit Craig Thomson dans sa préface, Jonathan Case signe avec Chère créature un ouvrage qui a un charme fou. Graphiquement on est bouche bée. Scénaristiquement, ce presque Fantôme de l’Opéra en eau de mer tient bien le cap. Être ou ne pas être, telle est la question pour Grue qui va découvrir aussi les vertus de l’amour. Case dont on se souvient du New Deal a sorti en 2011 ce brillant album qui vient juste d’être traduit et publié en France. Incomparable.
Une histoire à chapitres pour que Grue sache qui est l’expéditeur de ces bouteilles. Dans un scaphandre pour passer inaperçu ou déguisé en femme, un flic qui s’étonne des disparitions sur la plage et qui a dû voir Les Dents de la mer, Grue qui fait du cheval, Jonathan Case lâche la bride à son imagination et à sa fantaisie. Le restaurant Le Mame où dîne Grue servi par une méduse vaut le détour. Grue découvre comment les bouteilles sont mise à l’eau. C’est un curieux Grue, prêt à tout pour découvrir par tous les moyens les subtilités de ces humains si bizarres. Mais il a un bon fond. De l’humour, du drame, un OVNI cet album qui surprend de bout en bout. Poétique en diable le Grue au corps de monstre mais si tendre avec sa Giuletta un brin zinzin. Une ligne claire pour ce Don Quichotte de la mer qui est un sacré séducteur de lecteurs.
Chère créature, Glénat, 16,95 €
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