Une jolie et parfois un brin tristounette histoire, celle d’une petite fille, immigrée russe de fraîche date, qui va devoir affronter le way of life américain. Ce qui, quand on en a fait l’expérience, n’est pas une part d’apple pie. Vera va en découvrir les subtilités, en particulier dans un camp de vacances si cher à nos lointains cousins d’Amérique mais à la mode russe. Il faut dire que ce récit au demeurant émouvant, bien tourné, attachant est largement autobiographique. Vera, c’est l’auteure Vera Brosgol. Avec tendresse, réalisme, un scénario ciselé et un joli coup de crayon, elle nous livre une tranche de vie empreinte de sensibilité, de franchise et de réalisme. Deux ans de camps scouts, de quoi avoir envie d’aller faire un tour sur la banquise.
Une promenade sans fausse note, un compte-rendu subtil, drôle mais aussi touchant, cet Été d’enfer (rien à voir avec le polar) se laisse découvrir, parcourir en rappelant souvent des souvenirs pas si éloignés de ceux de Vera. Les colos, c’est aussi en France. Amourettes, l’adolescence qui se prépare tout en restant encore dans le monde de l’enfance, les rebondissements, les leçons de l’existence, on est charmé par ce récit vivant, sans la moindre fausse note et sincère.
Un Été d’enfer, Rue de Sèvres, 12,50 €
On croyait tout savoir sur Pilote Mâtin quel journal, qui a bercé nos très jeunes…
Une histoire à la Erre, Fabrice de son prénom pour lequel on a amitié et…
Un conte et légende moyenâgeux , avec une jeune héroïne, une bête qui mange les…
Il y a eu au cinéma Léon Morin prêtre avec Belmondo qu'on aurait bien vu…
Il a du cœur Hervé Bourhis et le sien lui a joué un mauvais tour…
Toujours un plaisir de retrouver Michel Chevereau au dessin et Jack Manini au scénario pour…