La fin du diptyque commencé par Boucq, au scénario et au dessin, dans l’épisode précédent, L’Or maudit, sorti en janvier. On le suit à la trace ce magot dans L’Échine du dragon, et le Bouncer n’est pas seul, on le sait, sur la piste. Comme le dit Boucq dans son interview « pour une fois le trésor, on le trouve, et le héros le garde ». Au moins provisoirement. On le présume. Et pour en arriver là il va y a voir de la rumba dans l’air desséché du désert où des Amazones indiennes pas vraiment sympathiques vont avoir des velléités agressives qui pourraient bien aggraver le handicap bien connu du Bouncer. Un travail scénaristique plein d’idées et aussi si ce n’est surtout un dessin de grands espaces à couper le souffle.
La suite à lire dans cet album qui enchaîne les rebondissements, les coups tordus, des personnages inattendus, et bien sûr rien ne va se passer comme prévu avec une surprise, entre autres ce n’est pas la seule, sous la forme des fameuses amazones pas tendres évoquées plus haut. Boucq a placé la barre très haute. Il a réussi à maintenir le suspense jusqu’à la dernière image et laisse la porte ouverte à de nouvelles aventures. Mieux encore une surprise technique cette fois pourrait même relancer le profil de ce Bouncer qui finalement a un grand cœur. Bien balancé ce diptyque, une vraie chevauchée fantastique et épique, un western de belle classe.
Bouncer, Tome 11, L’Échine du dragon, Glénat, 18 €
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