Che Guevara a été longtemps un mythe pour la génération des années soixante-dix. Depuis on désacralisé un personnage qui n’était pas aussi simple dans ses actions que l’imagerie l’avait présentée. Le Che a été abattu en Bolivie où il menait une tentative d’insurrection. La guérilla avait été un échec. Dans l’Homme de l’année 1967, L’Homme qui tua Che Guevara, Lupano et Séjourné donnent leur vision assez particulière et idéaliste.
Ce croisement entre une figure historique et un anonyme qui sera son meurtrier est dans la lignée de la série. Même si le talent de Lupano est évident, la trame est un peu trop simpliste. Le gentil, le méchant et sa rédemption, Che Guevara n’était pas un saint même si sa mort est bien sûr atroce et indéfendable. Bon dessin classique et clair de Séjourné.
L’Homme de l’année 1967, Tome 4, L’Homme qui tua Che Guevara, Delcourt, 14,50 €
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