En 1961 Brian Epstein était disquaire à Liverpool. Il assiste à un concert d’un groupe à la Cavern, les Beatles. Epstein, de ce jour, ne doutera jamais qu’il a vu le plus grand groupe de l’histoire du rock. Il va convaincre les futurs quatre garçons dans le vent qu’ils sont des dieux. Ce ne sera pas simple mais Epstein a la puissance de sa foi et de l’argent. Le début des années soixante, titre après titre, verra l’envolée des Beatles, de Hambourg aux USA. Epstein les façonne, les habille, les envoûte presque et les Beatles croient en lui. Pas de dérapage pour John, Paul, Ringo et George. Epstein réussit à les faire passer dans le Ed Sullivan Show, lance la marque Beatles. 1963, la mort de Kennedy et quelques mois plus tard les Beatles qui ont joué devant la reine d’Angleterre partent à la conquête de l’Amérique. La suite est simple : en 2013 les Beatles sont toujours des géants.
Tiwary est fidèle à la vie d’Epstein qu’il connaît par cœur. Il a légèrement romancé quelques anecdotes. Il n’a pas écrit une biographie mais, il le dit, l’histoire poétique d’un homme ambitieux, courageux, qui voulait se faire accepter, un homme qui a rêvé sa vie. Le format, le découpage et le dessin de Andrew C. Robinson aidé de Kyle Baker forment un écrin somptueux à cet album épatant.
Le Cinquième Beatles, l’histoire de Brian Epstein, Dargaud, 19,99€
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