Stephen Desberg et Bernard Vrancken ont fait quelques infidélités à leur série I.R.S.. A bientôt Max et bonjour H.ELL. Du polar financier ils sont passés au médiéval fantastique avec, pour héros, un chevalier déchu devenu enquêteur dans les bas-fonds de la cité. Frissons et aventures, amour et passion, H.ELL a le souffle des grandes tragédies. Une exposition Vrancken des planches de H.ELL aura lieu du 27 novembre au 12 décembre galerie Maghen à Paris.
On pense inévitablement à Au Nom de la rose pour cette ambiance lourde, angoissante que dégage le récit de Desberg. A des séries aussi télévisées. Mais son H.ELL est pourtant tout autre. Malédiction, sorcellerie, trahison, Desberg a monté un canevas étonnant dans lequel s’imbriquent plusieurs mystères dont la raison inconnue pour laquelle H.Ell a été déchu de son rang. Même si on se doute que la liaison entre son ex-femme et Sir Allaman y est pour quelque chose. Vrancken est tout à fait à son aise dans cette saga médiévale revue à la heroic-fantasy. Visages aux regards prenants, investis, Vrancken a adopté le lavis ce qui donne un excellent résultat.
H.ELL, Tome 1, La Mort, sous toutes les formes, Le Lombard, 14,45 €
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