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Constellation(s), doux et tendre

Le récit d’une absence, d’un drame dont Gian ne se remet pas, le décès accidentel de sa mère. Balloté, il est pourtant, passionné de photo, va avoir l’occasion de revenir sur son passé et peut peut-être d’avoir des réponses à ses questions. Constellation(s) est une œuvre attachante, tendre qui navigue entre une tentation de polar qui est une fausse piste que l’on aurait tendance à suivre et un apprentissage de la réalité pour un ado qui va passer à l’âge adulte. Avec une part de rêve et d’émotion.

Quand il se réveille un beau matin Gian ne se souvient absolument plus de ce qu’il a fait de sa soirée. Il a 17 ans, il est mineur et passe ses vacances chez son oncle. Il aime la photos et en prend dans cette Provence qu’il aime alors qu’on apprend qu’une jeune femme, Luna, a disparu. Fille d’un entrepreneur qui veut urbaniser la région il n’est pas aimé des locaux. Gian découvre qu’il a sur le bras une sorte de tatouage qui le gratte. Gian tente de remonter le cours de cette soirée oubliée car il est persuadé avoir vu le jeune fille dont la photo est placardée sur des avis. Sur l’une de ses photos il y a une culotte et un tee-shirt suspendus à une branche. Son oncle le présente à Arlette, une sorte de magicienne qui va l’aider à faire le point.

On maintient le suspense de ce drame psychologique très humain bien mené, avec sa part sentimentale que l’on voit un peu arriver mais qui a un charme certain. Un été en pentes douces signé par Serge Annequin (La Trajectoire des vagabonds) d’un dessin léger, évocateur, serein. Une belle histoire en nuances aux jolies teintes.

Constellation(s), Paquet, 22 €

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