Une sortie simultanée en couleur et en noir et blanc, ce Torpedo 1972 va remuer de vieux souvenirs pour ses anciens lecteurs. Un tueur de la maffia qui depuis ses faits d’arme dans les années trente a pris un coup de vieux mais n’a pas perdu ses réflexes. Une vraie teigne dont les exploits sanglants ont été repris au dessin par Eduardo Risso après Jordi Bernet. Au scénario, Abuli encore. On le croyait à la retraite Torpedo qui n’avait pas donné signe de vie depuis vingt ans. On a changé de décors, d’époque mais pas de lieu. New-York toujours mais dans les années 70. Finies les années 30. Il tremble un peu papi mais redoutable encore. Faut pas pousser grand-père dans les orties.
Du bon polar bien noir, crade avec des cas sociaux qui se font exploser la tronche. Du sanglant et le papi qui mène la danse. Torpedo a toujours un tour d’avance et le 45 prêt à flinguer tout ce qui peut le gêner. Il va faire dans le sublime pour ce retour en 1972. Décati, Torpedo est vraiment le meilleur. Le dessin de Risso (100 Bullets, Dark Knight) est vraiment un bonheur. Une histoire bien tordue pour un personnage qui ne l’est pas moins; Un retour appréciable et apprécié.
Torpedo 1972, version couleur, Vents d’Ouest, 12,50 €
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