Un Homme de joie, New-York, du ciel à l’enfer

Un immigrant de l’Europe de l’Est qui débarque à New-York dans les années trente trouve un job comme maçon au sommet d’un gratte-ciel. Mais c’est grâce à l’aide d’un truand à qui il a rendu service. Un Homme de joie est une histoire à la Sergio Leone, bien balancée par Régis Hautière qui donne le ton au dessin tout autant prenant de David François. Une balade sociale et sentimentale qui a du sens.

Un Homme de joie Sacha arrive à New-York. Immigrant il pense trouver du travail très vite. Sauf que si on n’est pas syndiqué et de plus pas vraiment aidé par sa famille sur place, on en est réduit à devenir promeneur de chiens. C’est pendant une balade avec un molosse que Sacha sauve la vie de Tonio, un truand qui vient d’être agressé par une bande rivale. Sacha a vite du boulot comme monteur de gratte-ciel. Mais Tonio lui propose d’autres jobs pour son patron. Sacha met le doigt dans l’engrenage qui va lui permettre de découvrir de bien curieuses sœurs jumelles.

Il y a vraiment une ambiance à la fois lourde et sensuelle dans cet Homme de joie. Sacha est une marionnette entre les mains de Tonio. Jusqu’à quand ? New-York est l’autre personnage majeur de cette plongée envoûtante depuis le sommet des buildings dans les tréfonds de la fin de la prohibition.

Un Homme de joie, Tome 1, La ville monstre, Casterman, 13,95 €

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