Cutting Edge, les travaux d’Hercule revisités

Cutting Edge On recrute et du haut de gamme. Les talents des femmes et des hommes que la société Léviathan cherchent à mettre en commun sont variés. Physicien, photographe, psychologue, star de la TV, touche à tout, ils vont avoir quelques minutes pour accepter de participer à un drôle de jeu, accomplir douze travaux comme Hercule, sans garanties et contre 35% de la société pour celui qui gagnera. Mort possible à la clé. Pour la première épreuve ils vont travailler en équipe et partir sur les traces d’un musicien de jazz qui a disparu.

Si sur le fond ce Cutting Edge (qui se traduit par être à l’avant-garde), titre de la série, n’a rien de révolutionnaire, sur la forme ce n’est pas la même chanson. Ce qui est le cas de le dire. Des équipes de mercenaires ou autres, de WEST aux Gentlemen extraordinaires, on a en a vu passer pas mal et à toutes les époques. Sauf que cette fois il y a de l’idée dans l’intrigue et dans la variété des personnages. Le beau ténébreux, la blonde capiteuse, le roi de l’information et les autres ont des cartes atypiques à jouer mais non sans risque.

Deux Italiens leur ont donné vie, Francesco Dimitri et Mario Alberti. Un scénario bien construit, sans faille, clair et un dessin qui penche de Manara à Adamov pour en donner une idée rapide. Alberti travaille sur Les Chroniques de Légion chez Glénat. Bon cadrages avec gros plans de face qui invitent le lecteur à entrer dans l’action, ce qui est le cas.

Cutting Edge, Tome 1, Delcourt, 13,95 €

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