Un vrai coup de cœur dès le premier tome pour Yojimbot. Le tome 2 suit les traces au Japon, d’un jeune garçon, Hiro, protégé par des robots oubliés sur une île après le cataclysme qui a détruit l’espèce humaine. Yojimbot est l’un d’eux. Les robots semblent être devenus les maîtres du monde. Sylvain Repos signe une vraie réussite sur tous les plans. Son scénario est novateur, exigeant, en finesse tout en sachant gérer action et sentiments, évolution de ces robots finalement très humains. Son dessin est un mélange affiné, on l’a dit, vraiment superbe, de manga, de comics et de ligne claire. Avec de l’humour, de la tendresse.

Kozuki se souvient pourquoi les robots ont été créés, comment on leur a laissé une énorme mémoire vive adaptable. Il recherche Hiro et ses robots qui seraient toujours sur l’île. Topu le prof coupe les alimentations des bornes ce qui va obliger les robots Yojimbot à migrer. Des drones sont à leur recherche et les filment pour Topu. Hiro et Sheru réveillent d’autres robots pour pouvoir se défendre. Ils acceptent et partent dans un véhicule pour arriver dans une ville en ruine. Dans le parc il y a un générateur principal. Mais ils ont été repérés par Kozuki et Topu.

Il y aura une surprise majeure dans cet épisode qui rebat les cartes. De l’émotion aussi car Hiro est à la fois dégourdi et attachant. On passe à la vitesse supérieure façon Goldorak avec une dramatisation qui doit relancer la suite évidemment. C’est terriblement bien mis en scène et dessiné. On est accroché encore plus par cette lutte à mort qui va se dérouler en quatre tomes.

Yojimbot, Tome 2, Dargaud, 16,50 €