Étonnant est un mot faible pour essayer de qualifier l’essai ethnologique de Fabien Vehlmann. Dérangeant est par contre à exclure. Curieux est plus juste. La sexualité en est le thème unique illustré de ci de là au fil des pages par Chloé Cruchaudet toujours certes inspirée, alliant réalisme et vision onirique, beauté du trait et de l’aquarelle. L’Herbier sauvage est donc une somme de témoignages recueillis sans tabou, en toute liberté, par Fabien Vehlmann, une version concise dans le style du bien connu rapport Hite qui ne se limiterait pas aux femmes et ouvrirait ses pages à un échantillonnage assez vaste de la population rencontrée aux hasards des terrasses de bistrots ou autres lieux qui favorisent l’échange, au sens propre du terme.
Finalement, en fermant cet Herbier on n’est pas plus avancé. On s’est baladé un brin voyeur, séduit par moment. L’œuvre est littéraire, des nouvelles quelquefois, romantique aussi, galerie éphémère de personnages pas toujours très bien dans leur peau ou au contraire allègrement jouisseurs, heureux de l’être. Vehlmann a cherché, trouve ce que lui cherchait. On l’espère. Reste à savoir si il aura fait partager sa démarche à ses lecteurs qui devront être majeurs pour découvrir cet album. A lire aussi le très bon article publié sur le site du Figaro qui a rencontré Fabien Vehlmann.
L’Herbier sauvage, Soleil Noctambule, 17,95 €
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