Jusqu’à sa mort y compris, Pierrot le fou aura défrayé la chronique. On a suivi depuis deux tomes son parcours, celui d’un ennemi public sans le moindre scrupule. Il flirtera avec la Milice et la Gestapo, se refera une brève vertu à la Libération et dès l’après guerre reprend du service à bord des mythiques Traction Avant dont son gang portera le nom. Avec lui une belle brochettes de malfaisants sans vergogne, des tueurs dont certains passeront du côté du pouvoir plus tard. Dans ce tome 3, Morts ou vifs, c’est la fin de la route et de la cavale. Pierrot le Fou, on le sait depuis le début, meurt comme un idiot. Ses comparses vont tomber un à un.
L’après Pierrot va être sanglant pour le reste de la bande. Attia est arrêté. Boucheseiche aussi. Abel et Naudy tuent deux policiers. Abel s’en tire en laissant tomber ses copains ce qui le brûle dans le milieu. Reste l’énigme Pierrot car la Police le croit encore vivant. Rodolphe a bien monté cette cavale sans retour possible. Le dessin de Gaël Séjourné tient bien la route avec des personnages secondaires qui ont les visages d’acteurs de l’époque, Noël Roquevert, Raymond Soupleix. L’ambiance est aussi dans le ton de cette après-guerre mouvementée. Enfin Attia et Boucheseiche iront faire des ménages, libérés, pour les services spéciaux français dont la disparition de Ben Barka, opposant au roi du Maroc, dans les années soixante.
À la vie à la mort, Tome 3, Morts ou vifs, Soleil Éditions, 14,95 €
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