Une belle découverte pour ce début d’année avec Les Métamorphoses 1858 d’Alexie Durand et Sylvain Ferret. Un coup d’essai qui pourrait bien être un coup de maître tant le plaisir de lecture de cet album polar horrifique est grand, immédiat, que ce soit sur le plan des dialogues, de l’intrigue, que graphique. Un duo d’amis d’enfance, un médecin et un détective vont se retrouvé embarqués dans une affaire qu’aurait pu écrire Doyle bien sûr, Shelley ou Wells. Un mélange bien ficelé qui réserve des surprises de taille, porteuses de relance perpétuelles pour le lecteur qu’on ne laisse pas souffler. Parution le 9 janvier. Trois tomes au total sont prévus.
On se garde la suite, histoire de conserver le suspense de cette intrigue qui va intégrer une dose très astucieuse de fantastique ou même de science-fiction, voire d’anticipation. Avec une pointe de steampunk. C’est finement amené. Il faut, maintenant que l’intrigue est posée, les personnages en place, confirmer. Il y a une belle complémentarité entre scénario et dessin, ce qui peut paraître normal mais n’est pas toujours évident. On a vraiment été séduit par le tout. Sylvain Ferret a un style original qui devrait lui permettre de se faire une place très vite en BD.
Les Métamorphoses 1858, Tome 1, Tyria Jacobaeae, Delcourt, 15,50 €
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