Patty est la régisseuse de la guérilla symbolique, un mouvement politique qui est la coqueluche des réseaux. Sauf que Patty (qui a le look d’Angela Davis) est un agent infiltré. Un journaliste, Moosh, la suit et quand le capitaine de l’Infinity lui ordonne d’aller faire un tour dans le futur elle tire la gueule car il fout sa mission en miettes. A elle la nécropole intergalactique grande comme le système solaire. Ron, le chef de la guérilla s’aperçoit que la vaisseau est à l’arrêt pendant que Patty a des problèmes avec une partie du cimetière. En prime elle découvre qu’on lui a implanté une puce et c’est Rom qui en est à l’origine. Patty se souvient comment son partenaire a été tué. Les membres de la guérilla décident d’aller faire un tour dans l’espace.
On aime le mausolée rock des musiciens disparus à l’âge de 27 ans, même si au final on a un peu de mal à suivre toute la logique des péripéties auxquelles est confrontée Patty. Les flash-backs, les rebondissements, certes nombreux, laissent parfois étonné. Bon, on reste dans la logique scénaristique de la série. Le dessin de Trystram est par contre parfaitement dans le ton. Des personnages marrants, un trait légèrement rétro avec le choix de Angela Davis comme modèle pour Patty, de l’humour et des clins d’œil, Martin Trystram a su maîtriser et enflammer son sujet.
Infinity 8, Tome 4, Guérilla symbolique, Rue de Sèvres, 17 €
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