Grandville de Bryan Talbot est une uchronie policière à mettre au crédit de Délirium. Des animaux qui ne font pas dans la dentelle, politique, coups fourrés sur fond d’anthropomorphisme. L’inspecteur LeBrock de Scotland Yard, un blaireau avisé et son équipier Ratzi, petit rat efficace ne sont pas dans le droite ligne de la justice mais rien ne peut les arrêter. Dans ce nouvel épisode un tueur sanglant s’évade et LeBrock veut le remettre à l’ombre mais il y a la face cachée des cartes à Grandville, Paris vision steampunk.
Direction la guillotine pour Mastock tueur enragé. Mais il a tout prévu, fait un carnage et s’évade. A Londres Ratzi va chez son patron qui se laisse aller. Il le requinque et lui apprend l’évasion de Mastok qui a été un terroriste célèbre pendant la guerre franco-anglaise. Au Yard LeBrock se heurte au brigadier Bélier qui ne veut pas qu’il s’occupe de l’affaire. Le Premier ministre est présent. Furieux LeBrock va passer outre. Il remonte à la prison et les meurtres reprennent. LeBrok a lui aussi était résistant. Mastok serait à Paris. LeBrock y part avec Ratzi et c’est dans un bordel qui a sa première piste. Où il tombe sur une jeune femme qui ressemble à Sarah.
Ambiance glauque à souhait, noire et aux dessins impressionnant de réalisme, très travaillés. pour ce Grandville mon amour. L’intrigue est excellente, tordue. LeBrock est un jusqu’au boutiste. Il faut bien pister les références, les origines des personnages. On se régale avec ce polar infernal.
Grandville mon amour, Delirium, 22 €
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