Épilogue à la longue et fougueuse balade de L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu. Un tome 4 qui va encore permettre à tous les protagonistes de tenter de se piquer mutuellement les fameuses lettres de Madison qui pourraient casser le second amendement de la constitution autorisant tous les Yankees à se balader armés. Wilfrid Lupano a concocté un final en feu d’artifice, ou de peloton au choix, assez moral en fait. Il faut en garder tout le suspense. Paul Salomone apporte l’efficacité enjouée de son coup de crayon aussi précis qu’un 45 de chez Colt. Le dessinateur sera en dédicace au prochain BD Plage à Sète le 26 août prochain.
Un scénario assez comédie de boulevard mais en un peu plus sanglant, quiproquos, sentiments, morale à peu près sauve. Lupano a de l’humour et en fait, hormis quelques dégâts collatéraux, on est ravi par ce final très rapide aux multiples surprises. L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu est une bonne série, joyeuse et innovante par le thème, western décalé à l’aube du XXe siècle sur fond d’histoire US et qui a un petit ton très actuel. La NRA est arrivée au pouvoir avec Trump. Dommage que quelques lettres de Madison ne traine pas vraiment. Le gardois Paul Salomone est parfait au dessin.
L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu, Tome 4, La loi du plus fort, Delcourt, 15,50 €
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