Il est devenu Charlot, accumule succès et déboires matrimoniaux, familiaux. Charlie Chaplin dont on avait vécu l’arrivée aux USA dans le tome 1 va aussi se retrouver confronté au cinéma parlant. Autant dire que Chaplin a du pain sur la planche, doit faite fonctionner son génie et en profiter, à y être, quelques chefs-d’œuvre du 7e art. On découvre dans le tome 2, Chaplin fait son cinéma, un homme à la fois brillant mais complexe. Laurent Seksik et David François au dessin aérien, impulsif, perçant tracent les aventures épiques d’un homme sans limites à tout point de vue mais courageux et capable d’abnégation.
Il a toujours aimé les jeunes femmes ce qui aux USA n’est pas vraiment de mise. Il va délaisser son épouse qui va accoucher mais leur enfant ne survivra pas. Chaplin est sans idée mais c’est finalement ce fils perdu qui va lui inspirer The Kid alors qu’il est tenté d’arrêter le cinéma. Ce que lui déconseille son frère Sydney. Sa femme le pousse au divorce et lui prend la moitié de sa fortune, tente de faire saisir le film qui sera un succès colossal. Sa mère débarque d’Angleterre mais très fatiguée mentalement et qui ne sait pas ce qu’il fait. 1924 sera l’année de la Ruée vers l’or. Et de son mariage au Mexique avec Lita qui a 17 ans qu’il va tromper rapidement et allègrement.
Le moins qu’on puisse dire est que Chaplin défrayera la chronique toute sa vie. On le prendra aussi pour une vache à lait. Politiquement, mais on le verra plus tard, il sera victime de la chasse aux sorcières. Hoover le hait. Mais il a le temps. Il faut qu’il règle son compte à Hitler et au fascisme. Ça sera dans le prochain tome. Un dessin très vif, coloré qui est plus qu’évocateur de la personnalité de Chaplin parfaitement rendue.
Chaplin, Tome 2, Prince d’Hollywood, Rue de Sèvres, 17 €
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