Une piste sans fin, dans la neige, alors que la Grande Armée tente de survivre pendant sa retraite de Russie. Une page d’histoire dans laquelle des civils français ont été aussi pris dans le fleuve sanglant de cette épopée tragique. La Marche raconte le destin d’une poignée d’entre-eux, de milieux sociaux différents, pris au piège, avec des guides russes et à la merci de tout. Faim, neige, accidents, rivalité, c’est l’instinct de survie qui mène La Marche. Au scénario Anne-Laure Reboul et Régis Penet (Imperium) qui signe aussi le dessin. Un noir et blanc qui impose sa violence, son désespoir et ses interrogations. Qui arrivera au bout de la route ?
Le noir et blanc, le découpage, les plans en longueur sur le petit convoi perdu dans la neige, les visages des personnages peu à peu touchés par la faim et la peur, la tragédie prend place et on sait que tous n’arriverons pas à bon port. Mais ce sont surtout les rapports humains, la cruauté désabusée, la violence calculée que montre ce récit de folie où chacun jouera ses cartes en essayant de gagner un peu plus de vie. Un huis-clos dans l’enfer blanc sur un dessin très évocateur de Penet.
La Marche, Vents d’Ouest, 22 €
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