Le nom de Perceval est lié à jamais à celui des Chevaliers de la Table Ronde. Lancelot, Guenièvre, Arthur, la quête du Graal ciboire mythique qui aurait contenu le sang du Christ lors de la Cène avant son arrestation, Perceval fait partie de cette imagerie codifiée mais aussi novatrice de la littérature courtoise du Moyen Age. Anne-Caroline Pandolfo a écrit cette version inspirée mais pas adaptée de l’œuvre de Chrétien de Troyes vers 1200. Terkel Risbjerg a d’une ligne claire accompagné la geste de ce chevalier hors normes, inspiré et un brin perché, dont le regard perce la page et intrigue le lecteur.
La vision de Perceval donnée aussi bien sur le plan de l’histoire que du dessin associe poésie, humour avec la pie fidèle de Perceval qui est déjantée et persifle, amour courtois, fantastique et innocence d’un héros aux grands yeux noirs qui n’hésite pas à sortir l’épée. Le texte est léger, conforme à cette ambiance très particulière déjà donnée à l’époque par l’œuvre originale. Perceval affronte le diable, tourmenté par sa responsabilité dans la mort de sa mère. Il veut savoir qui il est, son nom. Ses exploits vont le lui révéler, tel un adolescent mystique qui devient adulte. Perceval sera un initié au fil d’un conte tel une chanson de geste. Le tout forme un ouvrage séduisant, enchanteur ce qui est bien le moindre que l’on pouvait en attendre vu le sujet.
Perceval, Le Lombard, 19,99 €
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