On mourrait jeune dans les années 30 quand on était un blues man noir de surcroit. Robert Johnson reste pour tous les connaisseurs l’un des musiciens mythiques du genre, mort à 27 ans empoisonné. Mezzo et Jean-Michel Dupont lui consacrent un album soigné, graphique, au style épuré qui rappelle pourtant le temps des gravures sur bois. Et reviennent aussi sur la ségrégation aux USA.
Les Stones, Dylan, Clapton, tous ont reconnu l’influence incontournable de Robert Johnson. Ils reprendront entre autres Love in vain, le morceau de Johnson qui donne son titre à l’album. On trouve à la fin des textes de chansons de Johnson. Mezzo et Dupont lui rendent un bel hommage qui donne envie de retrouver sa musique, celle d’un homme complètement désorienté mais génial.
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