Avec le dernier album de Fanny Lesaint on est beaucoup moins en mode rigolade que quand Olive adoptait un skipper. Si on reste sur l’eau c’est toujours l’océan mais au temps des corsaires, des pirates et des boucaniers. Et celui dont Fanny Lesaint trace le parcours dans Lolonoa, journal d’un pirate des Caraïbes, est l’un des plus connus mais redoutable écumeur des mers dont on se souvient. Il a subjugué Steinbeck et Voltaire, pas moins. Avec son dessin où le noir tient une place narrative appuyée, avec un trait clair et des ambiances qui scandent fortement le scénario, Fanny Lesaint s’affirme de plus en plus et les qualités de cette biographie romancée en est un bon exemple.
Mathieu Lauffray a signé la préface, en fin connaisseur du sujet. Il parle chez Fanny Lesaint d’élégance et c’est vrai. Mais il y aussi du sang et des larmes, de la fureur et des cadavres dans cette fresque qui rend bien ce qu’a été la réalité et non la légende de ces hommes perdus. Trois albums pour Lolonoa. Il faudra bien ça pour en retracer sa vie, son épopée d’aventures et de combats. Un album à tirage limité à 1000 exemplaires rassemble aussi les études graphiques de Fanny Lesaint.
Lolonoa, T1 Journal d’un pirate des Caraïbes, Beaupré, 14 €
Une histoire à la Erre, Fabrice de son prénom pour lequel on a amitié et…
Un conte et légende moyenâgeux , avec une jeune héroïne, une bête qui mange les…
Il y a eu au cinéma Léon Morin prêtre avec Belmondo qu'on aurait bien vu…
Il a du cœur Hervé Bourhis et le sien lui a joué un mauvais tour…
Toujours un plaisir de retrouver Michel Chevereau au dessin et Jack Manini au scénario pour…
On peut remercier Grand Angle d'avoir su avec talent porter en BD l’œuvre enchantée de…