Joyride, trio de mousquetaires galactiques

Une quête dans le futur pour fuir la Terre et le régime totalitaire qui a mis, au sens propre du terme, ses habitants sous cloche. Mais ce comics, Joyride, met en scène des personnages complément débridés dont la jeune Uma qui a décidé d’aller voir ailleurs ce qui se passe dans la galaxie. Elle va emmener avec elle Dewydd, héros malgré lui, et Catrin, agent de choc. Sans oublier toute une palette de E.T. improbables mais efficaces et vénaux. En duo, Jackson Lanzing et Collin Kelly sont au scénario pour leur première série de création. Marcus To est au dessin sur des couleurs d’Irma Kniivila. Un titre à part, punk, mais très finement dessiné avec un arrière fond politique. Humour et décontraction en prime sur fond de grands espaces espaces stellaires et d’amitié cosmique.

Joyride Ils ont décidé de fuir ensemble. Uma et Dewydd sont des Terriens prisonniers du dome dont la Terre est recouverte pour empêcher quiconque d’aller voir ce qui se passe à l’extérieur où des monstres pulluleraient. L’Alliance gouvernementale forme les jeunes en futurs combattants qui brise la résistance des opposants. C’est à l’occasion de cette entrainement et dans un voyage qui les mène vers la Lune où est le canon laser dirigé vers la Terre que les deux amis réussissent à fuir. Uma a tout prévu mais la soldate Cosanova les a vu sortir en scaphandre et se lance à leur poursuite. Les trois jeunes gens se retrouvent unis désormais malgré eux. Ils sont devenus des aberrants. Un robot, Bot, est le contact d’Uma. Grace à lui ils volent un vaisseau spatial alien qui se conduit comme une gigantesque moto. Bot en est le poste de pilotage. L’Alliance a envoyé à leurs trousses Jorn le frère de Dewydd.

Du musclé mais un vrai divertissement avec poursuites, traquenards, vaisseaux spatiaux qui décoiffent. Bien que on y parle aussi de différence et d’idéal politique ou social. On découvre peu à peu le passé des héros, la pression de l’Alliance, Kolstak le vagabond qui rejoint le groupe. Direction une planète lointaine pour la suite des aventures de ces mousquetaires très sympas mais qui ont leurs secrets. Digne d’une bonne série TV avec beaucoup d’ingéniosité scénaristique et graphique sur plus de 300 pages.

Joyride, Glénat, 25 €

Joyride

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