Deux albums format de poche pour les juniors, à emmener et dévorer sur la plage. L’École des petits monstres est une sorte de monde à l’envers. Le plus travailleur, gentil est aux yeux de tous le plus nul. Bob et Béka ont très intelligemment inversé la vapeur et c’est dur d’être Boloss. Avec Team Robots, Pog et Thomas Priou mettent en scène deux petits génies par contre reconnus mais maltraités par le méchant Régis. Mais l’amour va leur faire des chefs d’œuvre technologiques. Deux exemples qui montrent aussi que pour des enfants, dans le monde d’aujourd’hui, la vie n’est pas simple.
L’École des petits monstres, c’est un endroit où les profs, directeur compris, sont autant flemmards que leurs élèves qui n’arrivent pas à se réveiller le matin. Mais c’est une marque d’excellence. Le seul qui fait tâche c’est Boloss, souriant avec des lunettes alors que ses copains ont tous des têtes à faire peur. But de l’école devenir bête et méchant, ce qui parfois n’est pas faux. Avec l’assentiment des parents tout autant craignos. Les petits monstres en font voir de toutes les couleurs à Boloss qui voudrait apprendre et surtout trouver des copains qui lui ressemblent. Mais il y a Cloé. Un humour très décalé, intelligent, bien dosé qui fait mouche et à prendre au second degré.
L’École des petits monstres, Tome 1, Dur, dur, d’être Boloss ! Dupuis, 9,90 €
Team Robots, La raison du plus fort, c’est aussi deux jeunes garçons qui sont des exceptions, sages et bosseurs, intelligents face à une bande de fracassés du bocal dirigée par Régis. Hubert ment car il ne veut pas que ses parents sachent qu’il est harcelé. Les deux enfants s’inscrivent au club de techno pour aussi pouvoir faire les yeux doux à la fille du proviseur, Camille. Ils commencent par faire une borne d’arcade ce qui ne calme pas Régis. Reste plus qu’à fabriquer des robots de combat et faire un grand tournoi. Des planches et histoires courtes avec un fil conducteur qui n’est pas très optimiste.
Team Robots, Tome 1, La raison du plus fort, Glénat, 9,90 €
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