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La légende du Lama Blanc T3, échec aux forces du mal

Le Tibet à feu et à sang, le retour d’Hitler qui veut dompter les pouvoirs de puissances souterraines capables de le faire devenir le maître du monde, on va conclure avec ce troisième épisode écrit par Alejandro Jodorowsky et dessiné avec force par Georges Bess. A la fois du grand spectacle, du fantastique, une dose d’uchronie, du spirituel religieux, on part un peu dans tous les sens et il faut parfois raccrocher les wagons pour arriver à suivre. Reste l’histoire du Tibet sous domination chinoise, le nivellement par la force d’une culture dont la plupart des gens en occident n’ont rien à faire et c’est pour cela que ce Lama Blanc est aussi digne d’intérêt. Bess domine sans hésitation le dessin.

Il continue à faire le vide en massacrant tous les Tibétains qu’il peut le général Lao, une ordure de haut vol. Les nazis à bord d’une soucoupe volante volent les restes du cinquième Dalai Lama qui devraient pouvoir les aider à accéder à des mondes invisibles. Lao cherche lui le Dalai Lama actuel mais le Père William va se sacrifier et tuer le général Lao. Le Lama Blanc annonce qu’un être monstrueux va tenter de s’emparer de la planète en pénétrant au centre de la Terre où vit une race de guerriers sacrés. Avec la poudre des os du lama, Hitler accède à Agharta une cité aride peuplée de créatures monstrueuses. Bain de sang pour Adolf qui va lâcher ses nouvelles légions sur la Terre.

Il est gratiné Adolf mais le Lama Blanc veille au grain. Quelques maximes de base et l’espoir sous forme de nouveau né. On est pris avant tout par la mise en scène. Le scénario est dans la lignée Jodorowsky, un brin délire, visionnaire, on déménage. Le Tibet et ses souffrances restent la préoccupation première. C’est le plus important.

La légende du Lama Blanc, T3 Le Royaume sous la terre, Glénat, 13,90 €

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