Il continue ses basses œuvres le justicier de la nuit. Mais c’est sa peau qui est au bout des cadavres qu’il doit obligatoirement accumuler. Il a en effet passé un pacte avec le diable à la suite d’un suicide manqué. Même si il a l’impression que Satan l’a oublié, il ne va pas tarder à avoir de ses nouvelles, histoire de le rendre encore plus schizophrène. Il a un grain Dylan, faut bien le dire. Si c’était de famille ? Un comics de Ed Brubaker et de Sean Phillips qui sort de l’ordinaire. Depuis le début, il se bonifie de plus en plus. Dans ce tome 3 de Kill or be killed, on va s’apercevoir qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Dylan revient en fait à ses origines qui sont, peut-être, la clé de ses ennuis. Sa mère lui donne des pistes dont la mort de son demi-frère. Alors que va-t-il se passer dans le tome 4, dernier de la série ? La tension monte, les pions se mettent en place sur l’échiquier. Pas si net que ça Dylan, et si il voyait des renards, inventant des démons qui n’existent pas ? Un thriller implacable, une intrigue minutieusement élaborée, un plaisir tout noir.
Kill or be killed, Tome 3, Delcourt, 16,50 €
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