Y en a qui ont des doudous, des petits nounours en peluche, lui il a un vrai gros plantigrade dans son appart. Et il lui parle. Ils mènent une vie parfois un peu compliquée car avoir un ours à la maison c’est pas simple à gérer de nos jours. Debuhme vise haut avec son De la nécessité d’avoir un ours chez soi. A mi chemin entre gentil délire, schizophrénie animale mais aussi réalité acceptable, son héros, non ses deux héros forment un couple éminemment sympathique. On se doute bien que cet ours est là pour l’aider d’une façon ou d’une autre mais leurs aventures sont bourrées de charme, subtiles et émouvantes. Un dessin joyeux boucle le tout.
Des degrés auxquels il faut prendre cette édifiante histoire, il y en a plusieurs. Qui c’est finalement cet ours et où est sa place ? Chez quelqu’un qui a besoin d’un coup de patte au bon moment ? Une allégorie le nounours pas si absurde que ça, un compagnon provisoire de route que Debuhme qui a reçu le Prix Raymond Leblanc de la création BD en 2016 a sorti de sa case à malices. On les trouve tout à fait crédible Jules et Ernest, surprenants et tendres. Il est bien parti Debuhme.
De la nécessité d’avoir un ours chez soi, Le Lombard, 14,99 €
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