Chimère est de retour. Un tome 3 qui est aussi la fin du premier épisode. On avait laissé la jeune fille pensionnaire d’une maison close où elle est accusée à tort d’un meurtre. Les évènement s’enchaînent et Chimère est prise au piège.
Un savoureux mélange de feuilleton et de polar historique avec le Paris de la fin du XIXe siècle en toile de fond, les deux scénaristes Malanÿn et Arleston sous le pseudonyme de Pelinq (son vrai nom) articulent parfaitement l’action. Il y a en plus une partie Cosette dans le personnage de Chimère qui prend de la force, se rebelle pour survivre. On va en savoir plus sur son passé ce qui prévoit une suite encore plus mouvementée. Le dessin de Vincent a à la fois une touche réaliste, il le faut, et une part romanesque dans le trait qui souligne les caractères des personnages dont celui de Chimère en pleine évolution.
Chimère(s) 1887, Tome 3, La furie de Saint-Lazare, Glénat, 13,90 €
En rappel la chronique du tome 2 parue en juin 2012 :
Chimère va l’apprendre tout en étant impliquée dans un sordide complot dont la victime est Ferdinand de Lesseps, créateur du Canal de Panama. Scandale et meurtre à la clé.
Melanÿn au scénario embarque sa Chimère dans une galère dont elle aura du mal à sortir. Avec elle le très prolifique Arleston sous son vrai nom de Christophe Pelinq et Vincent au dessin. Efficace, pas de faiblesse.
Chimères(s) 1887, Tome 2, Glénat, 13,90 €
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