Il a marqué à plus ou moins juste titre au moins deux générations. Icône charismatique de la liberté révolutionnaire des années soixante, Ernesto Che Guevara souriait sur les posters en noir et blanc qu’il était de bon ton de placarder dans sa chambre d’ado. Ses derniers jours et sa mort sont le dernier épisode mis en scène d’une vie pas aussi simple ni parfaite que ce qu’on en dira longtemps. Il reste pourtant dans la mémoire collective comme un héros sans peur et sans reproche sur les traces duquel la collection Reporters a envoyé après le sud ségrégationniste des USA pour son premier tome, le jeune journaliste Yann Koad prêt à tout pour un scoop. Renaud Garreta et Laurent Granier sont au scénario de ce copieux et nerveux reportage. Gontran Toussaint est au dessin d’un album qui si graphiquement est bien fait, pèche par contre dès le départ par ses textes un peu trop copieux et difficilement lisibles.
La suite c’est bien sûr la capture, la mort du Che exécuté et non pas mort au combat comme on a voulu le faire croire. L’enquête est particulièrement pertinente, avec le petit côté pro de l’info, le jeunot surdoué, qui fait bien dans le décor. La légende Guevara était en marche. C’est un rappel intéressant qui est clair et précis appuyé sur un dossier en fin d’album. La CIA, Castro qui l’aurait laissé tomber, le Che devenu gênant ? Ensuite pour ce qui est de la saga Guevara, du personnage, c’est l’Histoire qui peut juger.
Reporter, Tome 2, Bolivie 1967, les derniers jours du Che, Dargaud, 14,99 €
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