Un retour aux sources, à celles de l’enfance, des vacances insouciantes et des amitiés juvéniles, il est photographe et va se marier. Mais avant Dani veut revenir là où il y a vingt ans il a rencontré celui qui deviendrait son meilleur copain, Poil de carotte. Alfonso Casas signe avec Le Dernier des étés une balade douce-amère assez classique sur la forme mais pourtant attachante et singulière. Quel mystères vont remonter à la surface ? Quelles questions trouveront des réponses ? Dani enfant prenait déjà des photos. Il veut les doubler avec le recul des vingt années, partir sur les traces de ces sentiments qu’il sent toujours présents. Des regrets aussi. Une bel album avec une mise en plage et des astuces éditoriales à base de transparents qui offrent une regard atypique sur ce roman graphique soigné.
Une lente reconstruction, une remise en place des pièces d’un puzzle qui pourrait bien montrer une évidence sentimentale, on suit pas à pas Dani qui finira par revoir Poil de carotte. Amourettes, histoires de fantômes, le duo est indissociable mais le futur n’est pas obligatoirement celui que l’on a rêvé. Alfonso Casas a su sans fausse note tirer le fil de ces souvenirs d’enfance. Dani ne dit pas tout. Une aventure qu’il fait bon suivre sur un graphisme de belle facture, inventif.
Le Dernier des étés, Éditions Paquet, 25 €
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