Carton Blême : la santé avant tout, une question de couleur

Carton BlêmeNe pas être malade sinon la police ne vous connaît plus. Si votre carte est « blême » il ne vous reste plus qu’à prier. Le monde se meurt, la pollution a dévasté la Terre. On élimine ceux qui peuvent coûter cher à la communauté.

Être en bonne santé, on a un carton bleu, le carton miracle, qui au fil des ans peut changer de couleur, et le commissaire Paul Heclans, un bon flic, peut alors enquêter en particulier sur les victimes des meurtres d’un fou du marteau qui tue des femmes. Quant l’une des victimes meurt non protégée car porteuse d’un carton blême l’autopsie va montrer le contraire. Elle était en parfaite santé. Il y a comme un défaut dans le système ou alors magouille et trafics. Et qui monte semble-t-il au plus haut niveau de l’état. Le flic intègre va rapidement comprendre qu’il a dépassé les bornes. A ses risques et périls.

Un vrai bon polar signé Siniac disparu en 2002 qui avait déjà été adapté par Tardi dans Le Secret de l’étrangleur. On est dans un monde proche où la santé reste le seul bien encore négociable. Jean-Hugues Oppel a adapté Siniac et Boris Beuzelin restitue au dessin l’ambiance glacée du roman.

Carton Blême, Casterman Rivages, 18 €

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