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FRNCK T5, et c’est reparti façon steak à point

Un nouveau cycle d’aventures mouvementés, et préhistoriques pour Franck, enfin Frnck, dans un tome 5 où le jeune garçon va être pris entre plusieurs feux, c’est le cas de la dire. Il va tenter d’expliquer comment Léonard et Gargouille ont été transportés au XXIe siècle par le chemin aquatique par lequel lui, Franck, est arrivé. Enfin, un méli-mélo sans oublier de sympathiques cannibales prêts à se faire un steak de Franck à point, ou saignant. Brice Cossu et Olivier Bocquet continuent à faire vivre à ce pauvre Franck des expériences inoubliables dans un environnement redoutable bourré de poissons géants à grandes dents, et de mystères que le jeune garçon doit essayer d’assimiler. Une série musclée, au ton alerte et guilleret. Enfin, un peu. Une série à relire dès le premier album et parfaite pour l’été.

Il s’en passe de drôles au XXIe siècle et ce n’est pas sans rapport avec le départ inopiné de Léonard et de Gargouille. Par contre, les femmes et hommes préhistoriques accusent Franck d’avoir causé leur mort. Difficile pour lui de leur expliquer la vérité. Par contre toute la bande est attaquée par un monstre marin redoutable. En sortant de l’eau, Franck tombe sur un curieux personnage qui a un petit air de famille et lui prodigue quelques conseils en lui rendant son couteau suisse. Kenza continue à avoir confiance en Franck qui va être fait prisonnier avec Chipolata dont il découvre le terrible secret.

Ce qui est bien avec FRNCK, c’est qu’on surfe sans migraine sur une série amusante, bien ficelée, dessinée avec talent et pleine de rebondissements. Ce passage dans la préhistoire d’un jeune urbain contemporain permet à peu près tout. Humour, ironie, action, sentiments et aventures endiablées. Bocquet y va gaiement. On va faire dans la viande fraiche. Mais Franck ferait bien de respecter les recommandations du grand blond mordu par un dinosaure. Rigolo, sympa, ce FRNCK a encore trois albums dans ce cycle deux pour revenir à la case départ. Ou pas.

FRNCK, Tome 5, Cannibales, Dupuis, 10,95 €

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