Pas vraiment une suite ponctuelle au remarquable Terra Australis, si ce n’est dans le thème, le propos, la violence et la dureté implacable d’un siècle qui sera pourtant celui des découvertes et d’une révolution. Terra Doloris c’est finalement le côté noir de la force où la vie humaine n’a pas d’importance face aux intérêts nationaux, expansionnistes. Encore moins celle des aborigènes, des esclaves voire des marins de sa gracieuse majesté. Terra Doloris montre aussi des destins hors normes, des abrutis imbus de leurs personnes, la réalité d’une époque passée au crible par Laurent Frédéric Bollée et mis en images fortes, touchantes, grises et soulignées de noir par un Philippe Nicloux inspiré. On rembarque avec eux.
Des chapitres qui touchent à des facettes ayant toutes pour sujet des épisodes des débuts de l’Australie. Un Australien d’origine qui meurt de la variole apportée par les colons ou Thomas Muir un forçat devenu planteur, un Écossais qui lutte pour l’indépendance et que l’Angleterre va pourchasser. Lui aussi comme Mary veut revenir chez lui. Des tranches de vie à l’échelle d’un continent, elles se lisent comme autant de romans d’un incroyable richesse, bourrés de péripéties et d’aventures souvent tragiques. Victimes et bourreaux, un récit qui bouleverse remarquablement tenu aussi bien graphiquement que narrativement. L’Australie, terre de douleur.
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