Il s’appelait Geronimo, nouvelle vie usurpée

Geronimo est de retour. Un jeune homme qui vivait dans un patelin paumé loin de tout, se retrouve en Guyane et usurpe l’identité d’un type qui meurt chez lui. Retour en France et une nouvelle vie pour Geronimo devenu Manu. Davodeau et Joub se sont plongés ensemble dans ce drame aux nuances de polar.

Il s'appelait Geronimo Il y a des hasards qui parfois font bien les choses. Geronimo, orphelin, vit avec son oncle dans les bois. Il a des amis fidèles, Benji, Malo et Virgile. Un beau jour il grimpe sur un cargo et pense débarquer aux USA. Erreur, c’est en Guyane qu’il arrive et crève de faim jusqu’au jour où il recueille un type qui vient de se faire tabasser. Quand il meurt, et jouant sur une vague ressemblance, Geronimo endosse son identité pour revenir en France. Il se lance sur les traces de sa mère et veut savoir la vérité sur sa mort. En réalité elle vit toujours après avoir fait de la prison pour un braquage. Geronimo avec l’aide d’Eugénie va tout tenter pour la retrouver. C’est ce qu’il va raconter beaucoup plus tard à son copain Benji.

Un peu mélo au total cette balade à la recherche du temps perdu. Certes on aime bien le personnage, ce Geronimo pour qui la chance aura des faiblesses afin de le ramener à une vie normale. Mais c’est plus sur l’enchaînement des faits que l’histoire faiblit, par moments, un peu trop simple. On lit au départ avec enthousiasme le déroulé de ces aventures dramatiques qui, peu à peu, perdent de la nervosité initiale. Happy-end sympathique, dessin idem mais il manque un petit gros rien pour qu’on se laisse totalement embarquer dans un scénario sans beaucoup de relief.

Il s’appelait Geronimo, Vents d’Ouest, 18,25 €

Il s'appelait Geronimo

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