Pour sa première participation à la Art Paris Art Fair, la galerie Daniel Maghen présente une quinzaine d’œuvres de quatre artistes réunies autour du thème « Éternité Humanité » du 4 au 7 avril 2019. Mœbius, Rochette, Kim Jung Gi et Gapaillard sont au programme. Le vernissage est prévu le 3 avril à partir de 18h.
Tout d’abord, Mœbius avec une planche historique issue de l’album La Déviation devenue mythique puisqu’elle sera à l’origine de la naissance de Giraud en Moebius en 1973, ainsi que deux illustrations originales : Une Famille de nageurs réalisée en 1975 et L’Incal en 1984.
Une série d’aquarelles inédites de montagne signées Jean-Marc Rochette, réalisées en 2017 et 2018, symboliques d’éternité seront également exposées ainsi que la couverture de l’édition simple et luxe d’Ailefroide, roman graphique paru au printemps 2018 et une peinture inspirée de la bande dessinée Le Transperceneige, parue en 1980, qu’il n’est plus nécessaire de présenter. Comme l’écrit l’artiste, « la montagne est ce lieu magique où se rencontrent notre insignifiance absolue et notre présence tangible dans la beauté du monde ».
Une œuvre grand format de l’artiste coréen Kim Jung Gi viendra s’ajouter à cette sélection. L’artiste, connu pour ses performances graphiques, ses « drawing-shows », au cours desquelles il réalise à main levée de grandes fresques issues de sa mémoire, se produira à Art Paris sur le stand de la galerie (B.17) samedi 6 et dimanche 7 avril, de 14h à 16h. Il est capable de restituer sous forme de dessin tout ce qu’il a mémorisé, sans aide visuelle, comme s’il puisait directement dans les « mémoires akashiques » de l’Humanité.
Enfin, une série d’illustrations de Laurent Gapaillard seront exposées, dont un grand format à l’encre de Chine et lavis sur papier, où il développe son univers composé d’architectures organiques et gigantesques. Jouant sur la perspective et les rapports d’échelle avec ses constructions aux mille détails réalisés dans un équilibre maîtrisé, il remet l’humain au cœur de l’Éternité, qui pour lui, n’arrive qu’après le minéral, le végétal et l’animal. Son univers se joue du temps et rejoint les dessins médiévaux comme par un saut quantique. On montrera quelques-uns de ses carnets originaux et des dessins préparatoires. Collectionné par Guillermo del Toro, il a été exposé au LACMA de Los Angeles dans le cadre de l’exposition de sa collection.
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