Ainsi parlait Zarathoustra, un souvenir pour les anciens bacheliers philosophes qui, souvent, ont accroché avec Nietzche grâce à cet ouvrage. On le retrouve Zarathustra (sans o), Zoroastre aussi, avec cette nouvelle série en trois albums qui remonte sur la piste d’un homme qui reste une icône et d’une religion qui aurait bien pu supplanter le Christianisme. Le mazdéisme était arrivé avant en Iran et en Inde. Richard Marazano et Amad Mir, dessinateur iranien, ont écrit un conte violent qu’un homme raconte à son fils, sa vie mouvementée sous la coupe d’une société matriarcale dans les sables et déserts de Perse sauf qu’il n’est pas vraiment celui qu’on croit et qui va affronter les puissances diaboliques.
Quel est le but véritable des soldats des ténèbres envoyés par Zahhak esprit de la destruction ? Qui porte les stigmates ? Vers où fuit Vivana et Amru qui va affronter le dieu lion dans le désert ? Quel est leur destin ? Les dieux se battent, le dieu solaire Ahura Mazda et son frère ennemi, Angra Manyu par héros interposés. Un petit côté Les Mille et une nuits version hard et religieuse avec des forces qui veulent dominer le monde. Amru a plusieurs faces comme on va continuer à le voir dans les deux autres albums. Un mélange bien dosé de fantastique, de mythologie et d’aventures. Le duo Marazano et le jeune talent d’Amad Mir est porteur.
Zarathustra, Tome 1, Le Lion porteur de la flamme, Dargaud, 13,99 €
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