Une maman styliste acceptée parmi les grands couturiers, un papa bucheron au grand cœur qui parcourt les étoiles et ramasse les cacas de baleine source de pollution extrême, Violette est une petite fille au grand cœur. Quand le vaisseau spatial de son papa ne donne plus signe de vie, elle décide d’aller le chercher mais il lui faut des copains pour remonter la piste. Un petit poulet intello et trouillard renié par son coq de père, un Lumpkin dernier de son espèce (un personnage déjà rencontré dans Un Américain en balade) et toute une galerie d’extra-terrestres rigolos, Violette va devoir affronter les baleines dont l’une d’elles a avalé le vaisseau du paternel.
Une explosion graphique, un space opéra évidemment d’une rare richesse visuelle et de détails à découvrir, Craig Thompson a trouvé le chemin de la couleur avec un rare talent. Science-fiction à tous les étages, roman d’aventure à la Jules Verne, ce gros bouquin a une séduction évidente pour tous les publics. On est ravi dès les premières pages, séduit par finalement le côté enfantin de Thompson qui a laissé aller son imagination vaguer aux confins des galaxies. Un livre qui se lit aussi à plusieurs niveaux, écologie, politique, environnement. Mais autant se laisser aller après Habibi au plaisir des retrouvailles cosmiques avec Thompson.
Space boulettes, Casterman, 24,95 €
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