L’épilogue avec ce tome 3, Suri et le dragon, d’une mouvementée histoire de monstres dans un monde fantastique construit par la canadienne Jo Rioux. On avait apprécie cet album jeunesse dont l’héroïne est une petite fille, Suri, qui les aime bien ces monstres et voudrait en dompter un. Sauf que dans Chat perché, titre de cette nouvelle série qui a bien accroché Suri va avoir à faire à des méchants mystérieux qui se transforment. Mais il y a le chien Byron. Un dessin libre, sincère, vif et accrocheur pour une histoire avec laquelle on aimé faire un long bout de chemin jusqu’à cette fin épique que l’on traite avec bien du retard.

Suri avec ses copains se dirige vers le berceau des monstres. Il y a avec elle Caglio petit génie malfaisant qui fait peur aux villageoises qui vont chercher de l’aide. Byron le chien géant épouvante aussi les gens et les obligent à passer par la forêt. Ils vont vers le berceau des monstres qui on l’espère voudront bien garder Byron avec eux. Il est gentil mais sent mauvais, dévore du bois. Une pause pour faire tourner la table magique. Au tour de Kolya beau jeune homme qui pourtant a une identité secrète. Suri ne supporte pas que Caglio le martyrise. Ils font tous tourner la table et mange leur plat préféré. Kolya essaye de voler la pelote de laine jaune clé de l’aventure. Il faut aller à la ville mais déguiser Byron à moins que Suri le présente comme un monstre apprivoisé qu’elle a dompté. Près du village deux curieux visiteurs approchent.

Un dragon va venir s’ajouter à la bande pour cet ultime épisode de 208 pages. Une taxe pour accéder à Villepont, il faut trouver une astuce pour la dresseuse de monstres et ses poursuivants qui ont besoin à tout prix de la pelote de fil d’or. Un découpage, un dessin et des ambiances qui marquent les esprits. Un côté fantasy très prononcé et même un aéroplane pour couronner le tout. On s’attache aux personnages qui on tous des raisons diverses pour agir. Pas sûr que toute cette aventure soit vraiment finie.

Chat perché, Tome 3, Suri et le dragon, Éditions Rue de Sèvres, 16 €