Le premier tome avait été une vraie découverte. Cette quête dans un monde hostile, à travers le temps, d’un enfant paumé, Claudi, par un aventurier déjanté, un vieillard et une jeune fille avait marqué les esprits. Le duo Régis Hautière et Adrian au dessin se complétait parfaitement. Dans le tome 2 qui termine l’aventure, on va aller de coups au cœur en rebondissements. Hautière amène le suspense à son comble. Du Mad Max élargi à la SF, à du Valérian, on l’a dit, pour les voyages dans le temps, de l’émotion, de belles astuces scénaristiques font de L’Orphelin de Perdide un diptyque bien ficelé et prenant.
Il faut garder le suspense qui dirige l’action. C’est finement joué par Hautière et on est amené progressivement à une évidence qui va remettre la totalité de l’histoire en question. Pas d’inquiétude, on saura tout dans les dernières pages. Adrian a un dessin parfait pour le sujet. Max est le dur de service, encore que. Et un héros qui pourrait bien, mais c’est un avis personnel, poursuivre une belle carrière, pourquoi pas, dans une série.
L’Orphelin de Perdide, Tome 2, Silbad, Comix Buro – Glénat, 14,50 €
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